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Les Zefaquiens
24 mai 2013

Roman de Rémi

Chapitre 1

 

            Mr.Smith marchait rapidement vers la cabine téléphonique en baissant sa tête, vêtue d’un béret. Ses mains étaient couvertes par des gants en cuir, apparemment pour cacher une blessure dont il avait honte. Il était 7 heures, et il pleuvait. cela faisait un mois qu’il était à Varsovie. Il ouvrit la porte de la cabine téléphonique et tapa le numéro de téléphone du Colonel.

 

-Allo?

-C’est Smith.

-Quoi de nouveau?

-Les Soviets sont arrivés.

-Par où?

-Le sud.

-Le sud?!?! On avait pourtant installé des espions là...Et aucun nous a raconté ça. Vous êtes sûr de votre information, Smith?

-Absolument.

-D’accord. J’ai confiance en vous. Quand revenez-vous à Washington DC?

-Deux semaines.

-Au revoir Smith.

-A bientôt Colonel.

 

~~~~~

 

            Deux jours après, au FBI, les américains avaient reçu une nouvelle alarmante et importante: Mr.Smith avait disparu. Les nouvelles étaient arrivées quand un espion avait envoyé un télégramme citant: “Smith non venu au rendez-vous hier. Enverrai autre télégramme quand aurai nouvelles de lui.” Au meeting de la semaine, c’était la panique.

 

            “Mr. Smith n’est pas le type de personne qui se rend à un rendez-vous en retard, encore moins en sauter un, dit John Hoove, chef du FBI à cette époque. Il faut absolument passer le message à tous les espions de la région.

            -A peu près deux tiers de nos agents ont étés prévenus, informa Oscar Hilton.

            -A mon avis, si l’URSS ou les polonais arrêtaient Smith, il serait probable qu’ils l’amènent en Russie, ou autre part loin de la Pologne mais toujours sécurisé pour eux, rajouta Theodore Drake, de la Division d’Inspection.

            -C’est vrai, mais il faudrait être sûr avant d’envoyer des troupes là-bas, rappela Hilton.

            -Si il tentait de s’échapper jusqu’aux États-Unis, il se ferait suivre partout, rajouta Reed Night, ancien agent de terrain, maintenant chercheur.

            -Et il ne pourrait pas nous contacter, les Soviets traqueraient le message et l’attraperaient, compléta Drake.

            -Bref, il ne risque pas d’essayer de s’échapper, conclut John Hoove.

 

 

Chapitre 2

 

            Reed Night se réveilla à 18:15 au bruit de coups de feu. Il faisait une sieste. Il sortit sa tête de la fenêtre et vit un homme qui courait. Il portait un jean noir, des chaussures en cuir, une chemise tachée de sang, et une veste en cuir. Son visage était très angulaire, et il était assez musclé. Il jurait tout en courant, sa main couvrant le sang qui coulait abondamment. Reed aperçut l’homme qui chassait le blessé: pantalon kaki, bottes, foulard noir, lunettes de soleil, cheveux courts, mais surtout...pistolet à la main.

 

            Reed, qui était déja habillé, sortit son Uzi, type d’arme automatique très moderne à cette époque. Il dévala les escaliers quatre à quatre et suivit les deux hommes. L’homme au pistolet s’était arrêté pour remplir son revolver. Reed se mit derrière lui et pointa son pistolet vers la tête de l’homme.

 

            -Mains en l’air!

            -D’accord.

 

            L’homme mit ses mains en l’air et fit tomber son pistolet. Il n’était qu’à vingt centimètres de Night, trop près. En un coup, l’homme au pistolet - enfin, plus maintenant - donna un gros coup de poing dans le ventre de Night. Il ramassa le pistolet et finit rapidement de le remplir. Night était par terre, mais il avait juste assez de force pour tirer dans les genoux de l’ennemi, qui s’effronda par terre en gémissant.

 

            Le blessé, qui s’était arrêté pour regarder, se rapprocha de Reed Night, qui l’ordonna de le suivre dans son appartement.

 

~~~~~

 

            “Donc, si j’ai bien compris, vous êtes un agent de la FBI, dit Reed, qui était assis dans son fauteuil, discutant avec le blessé après l’avoir guéri, et malgré les preuves que je vous ai montrées, vous ne croyez pas que je suis aussi du FBI. Et vous ne m’avez toujours pas dit votre nom.

            -Smith. Et vous?

            -Reed Night. Attendez…Mr.Smith! Le FBI vous croit disparu depuis une semaine.

            -J’ai essayé de le contacter, mais avec ces trois Slovaques sur mon dos sans cesse... Ils auraient pu traquer le signal.

 

            -Ils sont trois?

            -Oui, et si j’ai bien compris, ils prennent le relai toutes les quelques heures.

            -Savez-vous pourquoi ils vous chassent en particulier?

            -Probablement car j’ai des informations sur les Soviets arrivés à Varsovie.

            -Ah oui, c’était vous qui avez découvert ça. Nous allons attendre le prochain rendezvous du FBI. Je vais les avertir de votre arrivée. Gardez ce revolver et restez içi pendant mon absence. Je serais de retour dans moins de 10 minutes. À bientôt.

            -Au revoir.

 

            Une fois en bas, Reed ferma sa maison à double-tour. Il sentait le métal froid de son pistolet caché dans sa veste contre son coeur. Il devait se dépêcher. Il était certain que les poursuivants seraient de retour rapidement. Alors il courut jusqu’à la cabine télephonique la plus proche et tapa le numéro du QG du FBI.

 

            -Allô?

            -Écoutez, je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai retrouvé Mr.Smith. Il est chez moi mais en danger. Des espions slovaques le traquent. Prévenez tout le monde maintenant et passez le message qu’il sera au prochain rendez-vous la semaine prochaine.

            -D’accord.

            -Je dois vraiment partir...je...

           

            Reed raccrocha immediatement. Une voiture venait de déraper vers sa maison. Deux hommes sortirent. Comme leur collègue, ils étaient musclés.

 

Chapitre 3

 

            Reed se mit immédiatement à la poursuite des deux hommes qui venaient de sortir de la voiture. Ils étaient tous les deux petits et trapus, au visage crispé. L’un tenait une batte de baseball, l’autre un flingue. Une fois assez proche, Reed enfonça sa main dans sa veste et sortit son pistolet.

            -Mains en l’air! cria-t-il

             Les deux hommes se retournèrent. L’homme qui tenait la batte sortit un pistolet. Ce dernier et son collègue pointèrent leur pistolet vers Reed, et le plus musclé d’entre eux dit avec un fort accent slovaque:

            -Non, vous, mains en l’air.

            Toutes les informations qu’il avait apprises sur les espions slovaques, leur formations, leur débuts, leur faiblesses et leur points forts. servaient enfin à quelque chose. Ils fuyaient quand un ami était attaqué, mais ils n’hésitaient pas à frapper. C’est pour ça que Reed Night se mit à courir...jusqu’a deux poubelles au coin de la rue.

            Il sortit sa tête trapue et localisa ses ennemis. Il tira et se recacha. Il avait dû bien visé car aussitôt un des hommes gémit de douleur.

            -Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaggghhh!!!

            Comme il l’avait prédit, l’autre Slovaque s’enfuit.

 

            Reed, une fois chez lui, courut voir si Mr. Miles était sain et sauf, ce qui était le cas.

            -Nous partons pour D.C. le plus vite possible, affirma Reed Night, vraiment sur les nerfs.

 

 

Chapitre 4

 

            -Pourquoi si vite? s’intéressa Miles.

            -Les deux autres Slovaques sont de retour...Ils ont essayé de vous assassiner mais je les ai arrêtés. Pour acheter les tickets, vous viendrez avec moi, je ne veux plus rien risquer.

 

            Une fois à Washington, Night et Miles trouvèrent un hôtel. Il ne leur restait plus qu’un jour avant le rendez-vous. Ils avaient du mal à dormir tous les deux. A deux heures du matin, aucun n’avait dormi et ils décidèrent de faire une partie de poker.

 

            Six heures plus tard, au rendez-vous, tout le monde était content de revoir son agent préféré.

 

            -Alors, nous allons commencer par rattraper cet ennemi slovaque pour l’interroger, commença John Hoove après avoir entendu l’histoire de la poursuite.

 

            -Il pourrait être n’importe où... mieux vaut juste aller en Russie et arrêter le mouvement de troupes, répliqua Reed Night, assez fatigué.

 

            -Notre armée doit être assez puissante, commenta Oscar Hilton.

           

            -Alors, envoyons ces sacrés soldats en Russie, mais discrètement, s’il vous plait...

 

 

 

 

Fin.

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