Le cycliste, par Lucas

Chapitre 1:     Je me baladais autour des caravanes du Tour De France
cherchant désespérément mon équipe, soudain quelqu’un m’interpela : “
Monsieur que faites-vous ici?” Je lui répondis que j’étais un des
cyclistes du tour. Il me laissa continuer mon chemin. Je passai devant
la traditionelle mascotte de la fameuse course. En continuant tout droit
je trouvai mon équipe qui préparait déja l’étape du lendemain.
        Je m’appelais Pierre Roland, ancien détective, je m’étais reconverti
au cyclisme il y avait quelques années car je ne trouvais pas assez
d’action dans mon ancien travail. A 35 ans je finissais mon dernier
tour de France. Je n’avais jamais gagné une course majeure et ma
meilleure place fut 3ème sur le Paris-Nice il y avait trois ans. Cette
année j’étais 7ème à cinq étapes de la fin. Je savais bien que je ne pouvais
pas faire mieux que cela car les six premières places étaient reservées aux
dopés. Demain je risquais aussi de perdre beaucoup de temps. Le terrible
col de l’alpes d’Huez m’attendais. Nous avions prévu d’attaquer dès la
première montagne, puis de semer le peloton. Notre but était de ralentir
les autres cyclistes  pour me faire gagner quelques précieuses secondes.
        Comme chaque année c’était l’équipe Astana qui raflait les trois
premières places, suivie de l’équipe Radioshack. Notre équipe Europcar
n’avait aucune chance face à eux. Cadel Evans était premier, suivi de
Contador.
        Je me demandais comment les agences antidopage n’avaient toujours
pas
découvert ou au moins soupçonné ces cyclistes de tricher.
        Le lendemain matin, juste avant la course, je me dégourdissais les
jambes et commençais mes échauffements quand j’entendis deux hommes
discuter en anglais. L’un était petit et trapu et l’autre grand fort
avec une cicatrice sur la joue. Je ne compris qu’une seule phrase de ce
qu’il disait : “ Il faut éliminer Rolland”...

Chapitre 2:

      Effrayé et scandalisé, je battais en retraite jusqu’au vestiaire ou
j’enfilais ma tenue et enfourchais mon vélo. Je rejoignis mes
coéquipiers qui étaient eux déjà prêts pour cette dangereuse étape.

        La course se passait plutôt bien, je ratais quelques attaques mais
je me trouvais en tête du haut de course. Je perdais un peu de temps sur
chaques montée mais le plus dur restait à venir.  Au   100ème
kilomètre nous entamâmes le fameux col de l’Alpes d’Huez. Soudain,
au moment où j’arrivais au début de la montagne, une voiture de France
Télé dévia sur la droite, mais au moment où la voiture allait me
frapper, deux cyclistes passèrent devant moi et fauchèrent la voiture.
Je les contournai rapidement et pédalai plus vite que jamais.
L’adrénaline me permit de franchir le  col très rapidement et je ne
perdis que quelques secondes dans la descente car la route était un
peu glissante.


Quelques kilomètres plus loin j’apercus au loin une voiture aui
brûlait. Je reconnus aussi que c’était la voiture de France Télé.
Le peloton nous rejoignit à dix kilomètres de l’arrivée. Je finissais
dans les trente premiers mais la première chose que je fis fut de
rendre visite aux deux cyclistes. Les deux cyclistes  allaient bien
mais savaient aussi en revisionnant les images que la voiture me
visait. J'avertis toute l'équipe mais personne ne me crut. Je
cherchais toutes la soirée les deux compères mais ne les trouvai nulle
part. Enervé, je repartis jusqu'à ma chambre d'hotel. En chemin ,
alors que je passais près de la caravane de l'équipe Astana, j'apercus
une scène étrange. Un groupe de cyclistes plus leur docteurs étaient
en train de discuter. Je ne compris pas tout mais j’entendis qu’il
était question d’un nouveau médicament qui pourrait rendre les
capacités physiques d’un cycliste plus fortes. Le mieux de tout cela
c’était qu’il n’y avait  pas de contrôle....

Chapitre 3:

Je m’éloignais vers l'hôtel quand j'aperçus du coin de l'œil la
silhouette d'une personne qui m'observait. Je partis à la rencontre
de l'inconnu mais avant que je ne puisse l'attraper il sauta dans une
voiture et démarra à toutes blindes. Ce dernier en s'échappant avait
laissé tomber son portefeuille de sa poche. Je l'ouvris et je remarquai
qu'il était Anglais. Sa photo ressemblait parfaitement au petit trapu
qui était dans la voiture de France Télé. Je gardais la carte d’identité de
l’individu et jetais le reste. Malheureusement je ne savais pas qui était
son chef. Fatigué, je rentrai à l’hôtel dormir. Le lendemain, l’étape ne
s’annonçait guère dure, c’était pour  la majorité des routes de campagne
et peu de montagne. La peur au ventre je me plaçai en plein milieu du
peloton pour éviter les problèmes. La course était plutôt calme, tout le
monde ne pensait plus qu’à en finir avec le tour. Car maintenant qu’il y avait
des contrôles sérieux d’anti dopage, les cyclistes étaient beaucoup plus
fatigués.

Après quelques heures de route l’impossible arriva. Un liquide grisâtre fut
renversé par deux motos. J’évitai de peu de tomber mais finissai dans le
fossé. Tout le monde était à terre. C’était un désastre ! Je repartais en
essayant de rattraper mon retard. J’appris qu’au moins dix cyclistes avaient
abandonné à cause  du liquide. Deux d’entre faisaient partie des 6
premiers, je me retrouvais donc quatrième. Je remarquai aussi que ce n'était
que le haut du peloton qui avait été touché.

Après la course je discutai avec les organisateurs mais ils ne voulaient
rien entendre. Pour eux, c’était juste de l’essence qui s’était échappée du
pot d’échappement. Pourtant tout le monde savait bien que ce n’était pas
ça la vrai explication, même eux le savaient.

Chapitre 4:

Occasionellement nous avions un jour de repos. Occasion parfaite pour en
savoir plus sur mes deux compères.  J’appris en interrogeant un soigneur de
l’équipe Radioshack qu’ils faisaient partie de l’équipe Astana.

A continuer....