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Les Zefaquiens
30 mai 2013

Perdus en Antarctique par Maureen

Prologue

 

Le vent du nord arriva. Les maisons bougeaient, comme lors d’un tremblement de terre. Cécile, Alphonse, et leur fils de 10 ans, Antoine, avaient peur. Ils se blottirent dans un coin de leur igloo dans le village de Beothuk. Alors, le vent ne voulait plus souffler. Il était paresseux et égoïste. Il demanda à son compère, la neige, de l’aider à se débarrasser de ce village résistant. La neige commença à créer un blizzard. La famille n’en pouvait plus. Ils s’enfuirent avec le reste du village à la recherche d’un abri. Mais le vent engouffra la famille et la main de Cécile perdit le contact avec le bras d’Antoine. Alphonse et Cécile continuèrent sans se rendre comte que leur fils avait disparu. Antoine essaya de les rattraper mais le vent ne voulait pas. Beothuk n’existait plus. Le garçon s’assit à l’endroit qu’un jour il avait appelé sa maison.

 

Les deux compères s’en allèrent chercher le prochain village, Chatha. Charlotte, Marc, et leur fille de 11 ans, Anaïs, ne comprenaient pas ce qui se passait. Il y avait un vent fou. Le vent arrachait les igloos un par un. D’abord le toit, la porte, et enfin les murs de glace. La famille n’en pouvait plus. Comme à Beothuk, ils s’enfuirent avec les autres villageois mais perdirent Anaïs dans le manteau que le brouillard lui offrait. La fillette, choquée, s’assit par terre et commença à pleurer.

 

 

 

CHAPITRE 1:

 

Anaïs était très sportive, donc elle pouvait marcher de grande distance. Quelque fois, elle courait, elle sautillait, elle pleurait, elle marchait. Mais elle avait toujours très peur d’être toute seul au milieu de rien du tout. Dans la neige et dans la faim.

 

En parlant de la faim, Anaïs se leva et commença à chercher à manger. Du poisson. Mais comment allait-elle pécher son petit-déjeuner sans une canne à pèche? Une solution lui vint et elle se remettait à marcher jusqu’à les ruines de son village. Là-bas, elle commença fourrager dans tout les débris de son village. Elle ne trouva pas de canne à pèche, malheuresement, mais trouva un filet et des fourchette et des couteaux.

 

Parfait, songa-t-elle, il faudrait juste trouver un trou et faire un feu pour pouvoir manger.

 

Comme elle manquait sa famille. La mémoire de jours précédant lui donna un frisson dans le dos. La main de sa mère et le vent qui l’arracha de son étreinte sur Anaïs ne lui plaisait pas du tout!!

 

La petite fille s’en alla, ayant faim et froid vers un trou pour pécher. Miraculeusement, elle pécha un saumon. Il était blessé, facile pour l’attraper. En tout cas, il fallait le manger maintenant qu’elle l’a attraper. Pour établisser un feu, il fallait quelleque chose qui peut brûler jusqu’à qu’il soit éteint et des alumettes.

 

La fillette cuit le poisson, l’écaille, et le mange. Puis, elle recommença sa recherche, vers l’horizon, car il y a plus de lumière là-bas.

Plusieur heurs plus tard, la nuit tomba et la fillette se met à l’abris d’un bloc de glace et s’endormit comme une marmotte.

 

 

CHAPITRE 2:

 

 Antoine était extrêmement fatigué d’avoir marché, jours et nuits, dans les conditions  météo les pires que vous puissiez imaginer. Du froid au vent glacial, de la faim qui s’accumulait dans son ventre au rongement de la faim, Antoine était très fort, donc rien ne pouvait lui faire peur.

 

Il fallait manger à présent. Mais il n’y avait rien pour manger dans ce climat désertique glacial. Juste du poisson et des phoques. En outre, la cuisine n’était pas pour les garçons mais pour les filles. Les garçons apprenaient comment pêcher à 10 ans et Antoine venait juste de commencer à apprendre comment le faire. Antoine n’était pas très sûr de pouvoir attraper un poisson. Il essaya et arriva à attraper un vairon. Au moins, il y avait de la nourriture! Et comment allait-il le cuire? Pas possible. Il ne savait rien de la façon de cuisiner! Une seule solution restait: le manger cru!

 

Berk!!!! songea-t-il. Ce n’est pas bon du tout!!!!!

 

Après être rassasié de son repas dégoûtant, Antoine se remit en marche pour trouver un abri.

 

Tout d’un coup, Antoine trébucha sur quelque chose et entendit des sanglots quelque part. Il regarda sur le caillou qui l’avait fait trébucher et..... Horreur, c’était une jambe!!!!!!!!!!!!!!!! Qui pouvait bien être en dessous d’un bloc de glace? Est-ce que c’était une fille? Un garçon? Antoine se posa plein de questions mais pour trouver la réponse, il fallait mener l’enquête. Donc il regarda et trouva une fille qui était en train de sangloter. Antoine était surpris de tomber sur une fille au milieu d’un climat désertique polaire.

 

“Bonjour, je m’appelle Antoine, lui dit-il. Et toi?

 

-Je m..m’appelle A..Anaïs,”lui dit-elle, entre des sanglots.

 

Et ce fut le jour où il fit la connaissance d’Anaïs.

 

 

CHAPITRE 3:

 

Anaïs fut super choquée quand une apparition humaine se dressa devant elle. Comment était-ce possible qu’un garçon qui avait l’air d’être plus jeune qu’elle ait put survivre à ce blizzard? Ce garçon qui prétendait être un certain Antoine. Il avait l’air d’être plus courageux qu’elle. Mais c’était problablement car Anaïs était très timide et si elle n’était pas morte de froid juste à l’instant, elle aurait pu prendre ses jambes à son cou et s’enfuir. Mais même si son manteau en peau de phoque était supposé  la maintenir au chaud, le froid la gelait jusqu’à ses os. Ce garçon avait l’air d’avoir le même problème qu’elle, vu que ses habits étaient tout sales et déchirés. Les habits d’Anaïs étaient dégoutants. Il y avait des morceaux de son repas du jour précédent qui étaient restés sur son t-shirt. Il fallait le laver mais pas ce jour là. Anaïs était toujours en train d’assimiler qu’un garçon était là, devant ses yeux! Il n’avait pas l’air d’être très dangereux au point qu’il allait la battre. Anaïs était très curieuse donc elle invita le garçon à rester à coté d’elle jusqu’au lendemain matin. Pendant ce temps, elle se présenta....

 

 

 

CHAPITRE 4:

 

“J’ai eu onze ans hier, le 13 janvier 1679. Je suis née Chahta. Ma sœur est morte et mes parents sont Charlotte et Marc Bitume. Mon sport préféré est la course de traineau. Mes deux chiennes qui tirent le traineau s’appellent Yopie et Mopen. J’ai atterit ici à cause d’un maudit blizzard. Ma famille n'a pas pris la peine de me rechercher, dit Anaïs.

 

-J’ai dix ans. Je suis né Beothuk, le 18 mars 1669. Je suis le fils unique de Cécile et Alphonse Dubois. J’adore pêcher et les cannes à pêche sont mes objets préférés!!!!!! lui raconta Antoine. Mais j’ai aussi perdu mes parents dans le blizzard, ajouta-t-il d’un air triste.

 

-Intéressant! Beothuk se situe où? Quel est ton poisson préféré? Tu veux rester avec moi? Anaïs était hors de souffle après qu'elle avait posé toutes ses questions.

 

-Calme-toi!!!! J’adore la truite et oui, je reste avec toi car tu sais cuisiner et la pêche est mon truc. La seule question est si tu as appris à faire la lessive dans un trou d’eau glacé. Je ne veux pas t’offenser mais il faut que j’en sois sûr si nous allons voyager ensemble. 

 

-Oui, oui. Il ne faut pas t’inquiéter à mon sujet. Tu vas voir, cette aventure va être passionante!”

 

À ces mots, les deux enfants s’endormirent ensemble jusqu’au lendemain matin.

 

CHAPITRE 5:

 

Avant que les deux enfants ne se réveillent, le soleil s’était déjà éveillé et brillait au-dessus d’eux. Anaïs réveilla Antoine en le poussant doucement et lui posa la question suivante:

 

“Vas-tu m’aider à poursuivre mon voyage pour retrouver nos familles?

-Bien sûr!! A deux, nous allons pouvoir battre tous ceux qui osent nous défier sur notre route.”

 

Ses mots lui avaient donné confiance en elle. Ce garçon lui plaisait bien. Il n’avait peur de rien. Mais Anaïs n’avait pas vu son mauvais caractère. La surprise l’attendait plus tard dans son voyage.

 

“Allons-y!!!”

 

La fillette fut surprise de ce que ce garçon venait juste de pousser comme cri.

 

“Tu ne veux peut-être pas manger d’abord?

-Ah oui. Ca. Tu veux que je nous attrape un poisson?

-Enfin tu demandes! Bien sûr. Tiens, prends mon filet pour attraper le poisson et un couteau pour qu’il ne retourne pas dans l’eau. Tâche de ramener un gros poisson juteux comme un saumon. Ce filet est vraiment très efficace. Je vais préparer le feu en attendant.

-D’accord. A tout de suite.

-Ne pars pas très loin!!

-T’inquiète!”

 

Un peu plus tard, le garçon revint avec trois vairons et une énorme truite.

 

“Bravo! Quelle belle pêche!

-Merci, merci!”

 

Il fit une fausse révérence et Anaïs rigola. Ils mangèrent leur petit déjeuner et se mirent en route.

 

 

 

 

CHAPITRE 6:

 

A peine sortis de derrière le bloc de glace, cinq gros ours polaires les poursuivirent. Les ours les avaient pratiquement rattrapés mais Anaïs les avait repérés.

 

“Euh, Antoine, dit-elle

-Quoi?”

 

Mais les ours étaient juste derrière eux.

 

“DES OURS POLAIRES!!!!!!!!!!” hurla Anaïs.

 

Les enfants avaient juste le temps de courir avant qu’un ours polaire se jetat sur eux. On pouvait voir ses dents jaunes, ses griffes qui sortaient, sa bave qui sortait de sa bouche. Assez pour terrifier les deux enfants.

 

“Tu as les couteaux? demanda Antoine.

-Oups, on les a oubliés!

-Oh non! Va les chercher, je les garderai en arrière autant que je peux!

-Jamais! Je ne te laisse pas, ici!

-Allez, dépêche-toi!

-Mais ils vont te tuer!

-Aie confiance en moi!

-T’es plus petit que moi, je ne te laisse pas!

-Je suis entrainé à faire du combat contre le danger!

-Tu viens juste de commencer!

-Ecoute-moi!

-Non!

-Oui!

-Non!

-OUI!!!!!”

 

Le garçon était plus furieux contre Anaïs que contre les ours. Anaïs ne l’avait jamais vu aussi furieux. La colère le rendit de mauvaise humeur, assez pour qu’Anaïs lui obéisse. La fillette courut de toute ses jambes jusqu’au bloc de glace pour reprendre les couteaux et les affaires qu’ils avaient laissés. En revenant vers l’endroit où elle avait laissé Antoine, elle le vit en train de tourner autour de chaque ours pour les étourdir. Le garçon, l’ayant aperçu, cria à Anaïs:

 

“On n’a plus besoin des couteaux, il faut juste les étourdir!!!!

-D’accord! J’arrive pour aider!!!!”

 

Les deux enfants tournèrent et tournèrent autour des ours pour les étourdir pour qu’ils aient assez de temps de s’enfuir.

 

Les enfants avaient couru depuis le petit matin jusqu’à l’heure du déjeuner. Ils étaient épuisés mais ils savaient qu’il fallait continuer sans s’arrêter. Finalement, Antoine s’écroula et Anaïs s’arrêta pour l’aider.

 

“Qu’est-ce qui ne va pas?

-Je, il, il faut qu’on fasse une pause, dit Antoine, haletant. Il faut qu’on mange!

-Bon, d’accord, dit Anaïs, en se retournant pour vérifier les ours. Est-ce que tu as assez de force pour attraper un poisson?

-Je crois.

-Bon, si tu ne reviens pas dans cinq minutes, je viens te chercher.

-Marché conclu!”

 

Et le garçon prit les outils et s’en alla un peu fatigué.

 

Pendant ce temps, les ours retrouvèrent la trace des deux enfants et la suivirent jusqu’à qu’ils voient Antoine en train de pêcher. Antoine était tellement passioné par son travail, qu’il n’entendit pas les ours arriver lentement sur lui.

 

Anaïs avait vu que les cinq minutes s’étaient écoulées et partit à la recherche d’Antoine. À peine avait-elle fait ses premiers pas qu’elle entendit un cri effrayant à sa gauche et courut dans cette direction.

 

S’il-vous-plaît, pria-t-elle, ne soyez pas en train d’attaquer Antoine!

 

Hélas, ses doutes étaient vrais, car devant elle se trouvaient deux gros ours polaires, un debout et l’autre assis,  regardant Antoine d’un air malicieux. Le cri se fit entendu encore un fois, plus aigu à chaque fois.

 

“NON, cria-t-elle, LAISSEZ-LE TRANQUILLE!!!!!”

 

Antoine l’avait entendu et demanda à Anaïs:

 

“Qu’est-ce que tu fais là?

-T’aider, ça t’étonne?

-Oui.

-Pourquoi?”

 

Pour une fois Antoine n’avait rien à rétorquer.

 

 

 

 

 

CHAPITRE 7:

 

“As-tu amené les couteaux? demanda Antoine.

-Oui, j’ai appris qu’il faut toujours avoir ces outils sur soi.

-Passe m’en un.

-Tiens.

-Alors je tue le premier et tu étourdis l’autre, compris?

-Oui.

-3...2...1... aller, étourdit l’autre!”

 

Et Anaïs obéit et étourdit l’autre pendant qu’Antoine essaya de tuer l’ours à qui il devait s’occuper. L’ours polaire, ayant vu le couteau, compris tout de suite qu’Antoine cherchait à le tuer. Antoine pris le couteau comme un poignard et le lança vers la poitrine de l’ours debout. Le poignard entra dans l’ours mais pas assez pour le tuer. Oui, l’ours était ralenti mais cela rendit l’ours plutôt mécontent. Il rugit avec fureur, préparé pour frapper à tout moment. Mais Antoine bougea, sans rester à un endroit spécifique. À l’instant même, Anaïs poussa un cri de triomphe. Se cri causa l’ours et Antoine de se déconcentrer. Antoine prit la chance pour tuer l’ours. Mais l’ours, avant de mourir vu ce qui s’était passé à son compagnion et poussa un gémissement grave. Puis, il respira son dernier souffle et ne bougea plus.

 

“Bon travail, dit Antoine.

-Merci, merci!

-Bon, en route.

-Euh, Antoine est-ce que tu as pu pécher un poisson?

-Non, mais le trou est là-bas.

-D’accord, pêche le poisson, et un gros s’il-te-plaît car j’ai faim, et je prépare le feu.

-Ok et dépêche-toi car on a besoin de trouver un abri pour la nuit, et je dois aussi faire quelque chose avant de partir.”

 

Antoine prit la canne à pêche et retourna vers le trou. Miracle! Un saumon venait juste d’apparaître et il le pêcha.

 

Anaïs sera contente, j’espère qu’elle l’appréciera! songea-t-il.

 

Et il pêcha une truite pour lui. Antoine ramena ses poissons vers Anaïs.

 

“Bravo! Bon je reviens tout de suite. Mais, j’aurais besoin de ton aide.  Les ours sont beaucoup trop lourds pour que je les balance dans l’eau.

-Pourquoi?

-Bah, pour que les ours ne retrouvent pas que c’est nous qui avons “suicidé” leurs compagnons, dit Anaïs lentement, pour qu’Antoine comprenne son plan.

-Oui mais pourquoi mon aide?

-Les ours sont trop loin du trou pour que je le fasse toute seule, tête de mule!

-Ohh, ça va, je te taquinais, il n’y a pas besoin de m’appeler avec des noms!

-Tes taquineries ne me plaisent pas!

-Oui, ça j’ai déjà compris!

-Mais arrête! Tu m’énerves, si c’est comme ça, je le fais toute seule.

-Bon, bon, calme-toi, je vais t’aider. Et il ajouta à voix basse, assez pour qu’Anaïs l’entende, Ahh, les filles.

-Oui, comme tu dis. Ahh, les filles. Laisse tomber, je vais aller les faire moi-même.”

 

Et sur ces mots, Anaïs alla balancer les ours dans le trou, avec difficulté, en disant: “Oh hisse!”

 

Antoine, pendant ce temps, retourna vers leur petit campement et grilla les poissons. Anaïs retourna, épuisée, vers Antoine, et mangea son poisson en quelques bouchées puis annonça:

 

“Bonne nuit, je vais aller me coucher.”

 

Antoine rejoignit Anaïs quelques minutes après.

CHAPITRE 8:

 

“Allez, debout, debout! Tu te prends pour qui? Une marmotte? dit Anaïs, joyeusement.

-Hein, quoi..........? dit Antoine, toujours endormi.

-Dépêche-toi, j’ai vu une tache blanche floue à l’horizon! Et en plus, j’ai entendu un grognement furieux!

-Quoi!!! Il fallait le dire. J’étais prêt à faire une grasse mat’.

-Bon, on mange le petit déjeuner ou on le saute?

-On le saute.

-À droite ou à gauche?

-À gauche, la voie opposée de l’endroit où les ours viennent sinon, il y aura des ennuis.

-Mouais, tu as raison. Hier soir...

-Oui, d’accord, je suis désolé.

-Ce n’était pas vraiment ce que je voulais dire, mais l’excuse a été accept, rétorqua Anaïs. En tous cas, je voulais dire que j’ai cru voir des personnes là où nous sommes en train de nous diriger. Mais j’étais super fatiguée, donc peut-être que mon imagination me joust des tours.

-Mais, peut-être que c’était ma tribu, ou la tienne!?!

-Oui, peut-être.

-Allez, dépêchons-nous!”

Et sur ces mots, Antoine entraina Anaïs vers la gauche.

 

Une heure plus tard, Antoine retrouva des traces de pas d’une des deux tribus.

 

“Là! Des traces de pas! cria de joie Antoine.

-Oui, on dirait...

-Ta famille!

-Comment le savais-tu?

-Les chaussures de ma tribu n’ont pas vraiment de dessins sur leurs chaussures. Sur ces chaussures, il y a des dessins.

-D’accord. Mais, que vois-je? Des empreintes sans dessins!

-Ahh, je commençais à avoir peur. Je croyais que je devais continuer mon voyage tout seul, dit Antoine.

-Retrouver ma famille ou pas, je continuerai le chemin avec toi.

-Merci, allons-y.”

 

Tout d’un coup, une voix se fit entendre, pas trop aigue, mais pas trop grave. Anaïs reconnut directement la voix de son père.

 

“Papa! cria-t-elle. Je te cherchais partout!

-Anaïs? répondit son père. Non, je rêve.

-Papa, tu ne me reconnais pas?

-Charlotte, pince-moi. J’ai cru entendre la voix de notre fille.

-Papa, maman!”

 

 Cette fois si, Anaïs avança un peu plus, juste assez pour que ses parents puissent la voir.

 

“Anaïs! cria Charlotte et Marc, en cœur. On t’a retrouvée!

-Vous avez de la chance. Antoine ne nous a même pas retrouvés, dit une voix inconnue.

-Oh Alphonse! Il sera de retour bientôt, dit le père d’Anaïs.

-Ouais. Dis-moi petite, tu n’as pas croisé un garçon avec de larges épaules et une bosse sur le front?

-Oui, en fait... Et en ce tournant vers la brume, Anaïs cria: Eh Antoine! Sors de là, il y a tes parents ici, comme on le pensait!

-Quoi? répondit Antoine.

-Là dit-elle en pointant vers Alphonse. Il y a ton père.

-Papa et Maman sont là?

-Oui, mon garçon, nous sommes là, répondit la mère d’Antoine.

-Et en fait, d’où sortez-vous? demanda curieusement le père d’Anaïs.

 

 

 

CHAPITRE 9:

 

-Alors, tout commença quand le blizzard a commencé. Vous nous aviez perdu dans l’Antartique. Je m’étais couchée derrière un bloc de glace.... raconta Anaïs.

-Oui, puis j’arrive et je trébuche sur sa jambe... continua Antoine

-Oh ma pauvre chérie! Il ne t’a pas fait mal, j’éspère! cria Charlotte. Mauvais garçon!

-Ne t’inquiète pas, maman. J’étais un peu surprise, c’est tout! rassura Anaïs.

-Bon, euh, en tout cas, après cette rencontre, euh, un peu brutale on va dire, on se présente, dit Antoine.

-Maman, Yopie et Mopen! cria Anaïs. Elles sont où?

-On ne les a pas trouvées. Soit elles sont mortes, sois elles sont vivantes, en leur tenant compagnie. Je ne pense pas qu’elles sont vivantes. Le froid aurait dû les geler jusqu’à leur mort, dit Charlotte.

-Les ours polaires, murmura Anaïs.

-Quoi? demanda Charlotte.

-Ah oui, euh, nous avons un peu oublié cette partie, dit Antoine, troublé.

-Les ours polaires sont des gros ours blancs qui vivent dans l’Antartique, raconta nerveusement Anaïs.

-Mais qu’est-ce que vous ne nous dites pas? demanda Alphonse.

-Pshh, qu'est-ce que vous racontez? dit Anaïs, avec une voix aigue.

-Anaïs, gronda Marc. Dis la vérité!

-Bon, les ours polaires sont cinq ours qui nous poursuivent depuis la première fois qu’on s’est rencontré. On en a tué deux avec nos compétences et on a entendu un grognement et Anaïs a vu une tache floue blanche à l’horizon avant qu’on vous ait retrouvés,” raconta Antoine.

Tout d’un coup, les familles d’Anaïs et d’Antoine entendirent un léger grondement au loin.

 

“En parlant de grognement, dit Charlotte, on devrait se dépêcher avant que nous aussi on se fasse attaquer, non?

-Bonne idée! cria Marc. Allons-y.

-Au revoir, nous, on va vers le sud! annonça Anaïs.

-Au revoir, Anaïs, je viendrai te render visite bientôt! dit Antoine.

-Oui, à bientôt!

Et sur ces mots, les famille d’Anaïs et d’Antoine se séparèrent et rentrèrent à la maison.

 

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